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Apocalypse à Kamloops

Un texte de Stephan Cloutier

Résumé

La fin du monde, l’Apocalypse, le déluge, les tsunamis, les témoins de Jéhovah… Autant d’événements qu’on préfère ne pas croiser devant sa porte. Mais mettons… disons qu’une muse-ange-déesse vienne vous voir un jour et vous dresse le portrait de votre vie… de vos 242 vies en fait. portrait pas très reluisant d’ailleurs que vous aurez 24 heures pour corriger, sinon… Comment faire en 24 heures ce que vous n’avez pas réussi en 242 vies? Comment expliquer à sa famille ce qu’on ne comprend pas? Et le temps de le dire, on se retrouve dans un 4×4 avec une muse à sa droite, une revenante sur le siège arrière et une comète en pleine face!

Équipe

Texte : Stephan Cloutier
Interprétation : Frédérique Bradet, Martin Héroux, Stéphanie Lavoie, Joanie Lehoux, Nicolas Létourneau, Jack Robitaille
Mise en scène : Patric Saucier
Assistance à la mise en scène : Anne-Marie Jean
Costumes : Maude Audet
Décors : Dominic Thibault
Conception sonore : Alain Blais
Conception des éclairages, direction technique et de production, régie : Lyne Rioux

Stephane Cloutier

Stephan Cloutier est diplômé en interprétation du Conservatoire d’art dramatique de Montréal. De 1990 à 2005, on l’a vu endosser une vingtaine de rôles, alors que plusieurs metteurs en scène réputés ont fait appel à lui, dont Claude Poissant, Monique Duceppe, Claude Maher, Daniel Roussel et René-Richard Cyr. Installé en Colombie-Britannique depuis 1998, il a été, de 2001 à 2004, adjoint à la direction artistique au Théâtre la Seizième, une compagnie professionnelle de Vancouver, où il a réalisé trois mises en scène : Menteurs, Émilie ne sera plus jamais cueillie par l’anémone et Mathieu trop court, François trop long.

À ce jour, il a signé six textes pour le théâtre, dont Fuego, Safari de banlieue, Denise, en tabarnak, Charles et Berthin, Les voyages de Muriel Velulleg et Apocalypse à Kamloops, qui a été créé en 2007 au Théâtre français de Toronto. Très impliqué dans son milieu, il a reçu, en 2004, le Prix Power Corporation de la Fondation pour l’avancement du théâtre francophone au Canada.

Frédérique Bradet

C’est en 2007 que Frédérique Bradet termine sa formation en interprétation au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Cette même année, on la retrouve dans deux productions théâtrales qui tiennent l’affiche dans la région de Québec : T’es mieux de pas être malade à l’urgence et L’Affaire Tartuffe. Au cours de sa formation, on la voit jouer dans Le suicidaire, La reine Margot, Sganarelle(s) et Quasar et elle participe à trois récitals poétiques : Écrire est un grand amour, Rouge (L’heure oubliée) et Le lit. Elle a collaboré, en janvier dernier, au projet de l’Allée des Poètes, l’un des tableaux vivants du Parcours 400 ans chrono organisé dans le cadre du 400e anniversaire de la Ville de Québec. Afin de saluer le talent d’auteurs québécois, huit femmes y personnifiaient des muses jouant avec les mots, les sons et les rimes. Voyons maintenant Frédérique prêter vie à une autre muse, Stérope.

Martin Héroux (voix)

Depuis sa formation en théâtre qu’il a complétée en 1994 au Cégep Lionel-Groulx, Martin Héroux connaît un parcours très prolifique. Il fait ses premières incursions sur les planches avec le Théâtre de la Crique de Ville-Marie dans les années 90 (Le joueur de D, L’Homme aux trésors, L’Illustre théâtre, Avec le soleil … la mère). La télévision fait très souvent appel à lui, qu’on pense aux populaires séries L’Auberge du chien noir (2004-2008), 4 et demi (1996-2001) et Bouledogue Bazar (1997-2001). Improvisateur chevronné, on le voit intervenir comme comédien maison à l’émission Dieu merci (2007-2008), sans compter ses participations au National d’impro (2000-2001) et à Improvissimo (2000). Au cinéma, le réalisateur Francis Leclerc lui confie un rôle dans deux de ses films, soit Mémoires affectives (2004) et Une jeune fille à la fenêtre (1999).

Au théâtre, on l’a vu jouer dans une quinzaine de productions, notamment L’Auberge du cheval blanc (Maison Théâtre de Laval, 2007), The Parker Trucker Cie (Théâtre Sainte-Adèle, 2003), Tout pour le fric (Théâtre St-Sauveur, 2002), Le malade imaginaire (Théâtre Longue-Vue, 2001), Les Fourberies de Scapin (Théâtre Denise-Pelletier, 1998-1999) et Arlequin (Théâtre Denise-Pelletier, 1994-1996). Martin Héroux a été membre du conseil d’administration du Théâtre du Tandem de sa fondation jusqu’en 2006.

Stéphanie Lavoie

Cette abitibienne a fait des études en théâtre au Cégep de Saint-Hyacinthe, en plus de s’initier à l’art du mime et à l’art clownesque. Entre 2001 et 2007, elle joue dans une douzaine de pièces, dont L’Annonce faite à Marie, L’Échange, Les Femmes de bonne humeur ou Cinéma maison. Elle a aussi pris part à des productions de la région, dont Michel et le loup, Entre deux et Adieu beauté. Plus récemment, elle était de l’équipe qui a présenté, en tournée dans le réseau biblio de Rouyn-Noranda, une lecture du texte La petite poupée qui aimait le froid, écrit par Élisabeth Carle. Elle a également fait quelques apparitions au cinéma et à la télévision, dont Les pieds dans la marge et Minuit le soir. Madame Lavoie est une jeune artiste qui s’implique avec enthousiasme dans la vie théâtrale et culturelle de sa région et c’est avec beaucoup de plaisir que nous la verrons « prendre la peau » de la jeune muse Nathalie.

Joanie Lehoux

Joanie Lehoux est diplômée en interprétation du Conservatoire d’art dramatique de Québec depuis 2006. Au théâtre, elle a joué le rôle de Sylvie dans Modes d’emploi, celui de Mathilde dans L’homme qui voulait prendre la lune dans ses bras et celui de Nina dans Sans sang, une pièce présentée au Périscope par le Théâtre Niveau Parking. Elle a participé à des récitals poétiques, notamment Nostalgia d’après La prose du Transsibérien de Blaise Cendrars, Les lettres de la religieuse portugaise, Rouge (L’heure oubliée) et À l’heure du loup, de Pierre Morency. On l’a vue au cinéma dans Ce qu’il faut pour vivre, le premier long métrage de fiction de Benoît Pilon et elle a obtenu le premier rôle dans La nuit des tortues de Huy Huynh.

Nicolas Létourneau

Nicolas Létourneau est diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Québec (2002). Il a, depuis, cumulé une douzaine de rôles au théâtre, notamment pour le Théâtre Voix d’Accès, qui a fait appel à lui pour Le dîner de cons (2007), Début de fin de soirée (2006), J’aime beaucoup ce que vous faites (2005), Le Père Noël est une ordure (2004 et 2006), Futur conditionnel (2004), Un petit jeu sans conséquence (2004) et Cuisine et dépendance (2003).

Il a également endossé le personnage du chocolatier dans La librairie, un spectacle jeune public produit par Le Gros Mécano, et celui d’Achille dans Iphigénie ou le péché des Dieux, produit par le Théâtre Niveau Parking. On l’a aussi vu mettre en scène sept productions depuis 2003, en plus d’une participation à la populaire série télévisée Les Bougons, dans laquelle il empruntait les habits d’un fonctionnaire. Très actif dans le milieu théâtral de Québec, Nicolas Létourneau a participé à la mise sur pied des compagnies Dream Team et Les doigts de la main, ainsi qu’à la fondation du Théâtre Voix d’Accès.

Jack Robitaille

Formé au Conservatoire d’art dramatique de Québec, Jack Robitaille a une longue feuille de route, à la fois comme comédien, enseignant et administrateur de compagnie de théâtre. Il a, entre autres choses, été le directeur artistique du Théâtre de la Bordée de 1997 à 2004 et il a participé à la fondation du Théâtre Parminou et à la création d’une vingtaine de spectacles pour cette compagnie. On le retrouve également comme enseignant à l’Université Laval et à l’Université du Québec à Chicoutimi.

Parmi les principaux personnages qu’il a incarnés dernièrement, mentionnons Matroni dans Matroni et moi (Théâtre de La Bordée, 2007), Vladimir dans En attendant Godot (Théâtre de La Bordée, 2006 – récipiendaire du Masque «Production Québec») Neruda dans Une ardente patience (Théâtre Les gens d’en bas et Théâtre de Quat’Sous, 2005), le père Ubu dans Ubu Roi (Théâtre de la Bordée, 2004) ou encore George Dandin dans George Dandin (Théâtre de la Bordée, 2000). Les amateurs de théâtre ont certainement souvenir de son interprétation remarquable dans Lentement la beauté (Théâtre Niveau Parking, 2003), présentée dans la région à l’automne 2006

Patric Saucier

Comédien, metteur en scène et dramaturge, Patric Saucier se révèle un homme de théâtre polyvalent qui mène de front, depuis quelques années, différents projets où il peut explorer toutes les facettes de son talent. En tant que comédien, on l’a vu interpréter une brute morphinomane dans High Life en 2002, l’audacieux peintre Diego Rivera dans La casa azul, mise en scène par Robert Lepage en 2003, et Thésée, l’imposant roi d’Athènes, dans Phèdre de Racine en 2007, produit par le Théâtre de la Bordée et pour lequel il a été mis en nomination dans la catégorie « Interprétation masculine dans un rôle de soutien » à la dernière Soirée des Masques.

Parmi ses mises en scène, retenons Matroni et moi d’Alexis Martin, Hosanna de Michel Tremblay, Les grands départs de Jacques Languirand et Le Chien et Johnny B. dont il est l’auteur. Récemment, il a créé à Québec sa nouvelle pièce, un solo intitulé Le Boxeur, la fin d’un gros câlisse. Sa pièce précédente, Deux semaines après l’éternité lui avait valu le prix de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques en France en 2006.

Anne-Marie Jean

Détentrice d’un baccalauréat en études théâtrales (dramaturgie et mise en scène) et d’une maîtrise en littérature, arts de la scène et de l’écran, Anne-Marie Jean a été initiée à plusieurs facettes de la création théâtrale, que ce soit le jeu, l’adaptation ou la mise en scène. Elle a également suivi des stages de formation à l’École de mime Omnibus. Plus récemment, elle a été assistante à la mise en scène pour les pièces Encore ! (Productions Acta), ainsi que Le Boxeur ou la fin d’un gros câlisse pour le Théâtre du Transport en commun au côté de Patric Saucier.

Maude Audet

Maude Audet est diplômée en scénographie du Conservatoire d’art dramatique de Québec (2005) et elle détient une formation en arts plastiques du Cégep de Ste-Foy (1999). Elle a aussi fait un passage en arts visuels à l’Université Laval.(2002) Bien qu’elle ait touché à la conception de décors et accessoires, elle se spécialise en création de costumes et de maquillages. Elle compte déjà une vingtaine de collaborations à des projets de création et quelques assistances avec diverses compagnies, dont le Théâtre de la Bordée (Richard III, La Mouette, Un simple soldat), le Théâtre du Trident (Cyrano de Bergerac, Électre ou la chute des masques, Aux hommes de bonne volonté, Les enfants du sabbat), le Théâtre Sous Zéro (Agaguk), et Bavota Communications (Scotstown). Depuis quelques années, elle conçoit les costumes et maquillages d’un théâtre étudiant dans une polyvalente. Cette implication permet également à certains jeunes de découvrir le métier de conceptrice.

Dominic Thibault

Dominic Thibault vient de terminer une formation en scénographie au Conservatoire d’art dramatique de Québec, ce qui lui a permis de s’impliquer dans de nombreux projets, dont la réalisation des décors de Roberto Zucco, de Silences et de L’Écho du corps, ainsi que la conception des costumes de Répétition publique. Elle a également collaboré à quelques reprises avec le Théâtre les gens d’en bas (Le Bic), où on la retrouve à la conception des costumes pour les pièces Des fraises en janvier, Les premières de classe et La nuit des tisons gros comme des grêlons.

Elle a aussi prêté son talent à la réalisation d’une exposition éducative intitulée Les métiers du théâtre, dans le but de souligner les 20 ans du Centre de diffusion de théâtre jeunesse Les Gros-Becs, ainsi qu’au projet Caravane des dix mots, initié par la compagnie de théâtre Les Nuages en pantalon. Madame Thibault a aussi touché au cinéma en créant des costumes pour des projets de courts-métrages et elle a travaillé avec le créateur de mode Philippe Dubuc à la confection d’accessoire.

Alain Blais

Alain Blais travaille dans le domaine de la post-production audio depuis plus de vingt ans. Diplômé de l’Université Concordia en “Studio music”, il a composé la musique de plusieurs films ainsi que les thèmes d’émissions de télévision. Son travail a été en nomination à sept reprises au Gala des prix Gémeaux. Il travaille avec le Théâtre de la Dame de Coeur d’Upton depuis plusieurs années et cette collaboration l’a amené à composer la musique d’évènements spéciaux comme La cérémonie de clôture des jeux de la francophonie à Ottawa, Harbour spectacular à Singapour et Harmony au Japon dans le cadre de l’Exposition Universelle de Nagoya. Il enseigne également au Cégep de St-Hyacinthe en Production théâtrale. Alain Blais en est à sa troisième participation à une production du Théâtre du Tandem; il a composé la musique des pièces 15 secondes (2006) et Incroyable mais faux (2007).

Lyne Rioux

Diplômée en études cinématographiques de l’Université de Montréal en 1992, Lyne Rioux est une professionnelle très appréciée dans le domaine du spectacle en région. Elle fait partie de l’équipe du Théâtre du Tandem depuis dix ans où elle exerce tour à tour les rôles de conceptrice des éclairages, régisseure, assistante à la mise en scène, directrice de production, directrice de tournée et de directrice technique.

Membre de l’équipe de scène du Théâtre du cuivre depuis 1998, elle est également apparitrice en théâtre et apparitrice de la SUM au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue à Rouyn-Noranda. Plusieurs organisations artistiques font appel à ses services, dont l’Orchestre symphonique régional, l’École de danse PRELV, le Festival de musique émergeante, etc. Également, elle fait de la réalisation vidéo et de la mise en scène pour des productions liées au théâtre d’intervention avec des organsimes communautaires. Avec Apocalypse à Kamloops, elle en est à sa 17e production avec le Théâtre du Tandem.